Tomber est permis, se relever est ordonné.
« Nous atterrîmes après deux heures de vol. Sultan m’attendait près du hangar de fortune. La tension étant grande entre les Tchétchènes et le gouvernement russe, il fut mon chauffeur et interprète pour les quatre prochaines heures. Sur la route ponctuée de multiples barrages policiers, je m’aperçus qu’il était connu de tous. Il me raconta alors l’histoire de son arrière-grand-père, le premier à défricher les terres de cette région. Arrivé à Terskol, il me laissa au pied de la montagne en me souhaitant bonne chance. En lui demandant comment nous allons communiquer une fois l’ascension complétée, il me répondit « ne t’inquiètes pas, je saurai te retrouver ! ». Quelle fut sa surprise le lendemain de me revoir au village, l’ascension du mont Elbrouz réussie ! Il m’interrogea sur les événements. Je lui ai simplement dit : “je suis parti pour m’acclimater et je me suis retrouvé au sommet !” »